Résumé : fr
Dès les années 1990, l’image d’Hérouville-Saint-Clair est dégradée du fait d’indicateurs de précarité et de délinquance en progression dans certains quartiers. La ville est stigmatisée dans son ensemble. De plus, sans centralité, elle est souvent assimilée à une ville dortoir. Ses équipements culturels phares (le centre dramatique national de Normandie, la bibliothèque, le Café des Images - cinéma d’art et d’essai) implantés en cœur de ville apparaissent déconnectés de la population des quartiers denses et populaires. Le modèle des quartiers fermés sur eux-mêmes (la Citadelle Douce au centre, les centres commerciaux de proximité de chaque quartier) n’est plus adapté aux usages et besoins des habitants. Ce constat est l’amorce d’une réflexion qui débouche sur un grand projet de ville puis un programme de rénovation urbaine.